Sophrologie

Les origines

Terme relativement récent, « la sophrologie » trouve ses sources dans deux régions du monde, l'Occident et l'Orient. L'Occident aura tendance à être dans « le faire », par contre l'Orient aura tendance à être dans « le signe de l'être ».

 

En Orient, nous trouvons les sources de la sophrologie à travers le yoga, environ 10 siècles avant notre ère. Trouvé à l'origine dans l’hindouisme, il sera intégré par Bouddha dans ses rites, cinq siècles avant Jésus-Christ et au sixième siècle de notre ère sera repris dans le Zen.

En Occident le créateur du terme « sophrologie » est ALFONSO CAYCEDO en 1960. Mais nous pouvons trouver quelques prémices, 2800 ans avant notre ère. HOMERE décrit dans l'odyssée, lorsque Ulysse est blessé à la jambe par un sanglier, comment un ami lui pansa sa blessure, et s’est mis à chanter une « Epode ». (Cantique utilisant une douce mélodie) Provoquant ainsi par le chant un état de calme et de bien-être qui facilite la guérison des blessures. Nous pouvons dire que là vient de naître la première relation corps esprit, la douceur de la mélodie et des paroles agissant sur le psychisme et le corps d'Ulysse. Le terme « Epode » sera repris par Platon qui le définit ainsi : « Une voix calme et douce appelée terpinols logo qui agirait sur le thymus, là où le corps et l'esprit s'unissent pour produire un état de bien-être, d'harmonie entre le corps et l'esprit, qui dépendrait de ce qui est dit et de celui qui le dit ». Dans le texte de Platon CHRMYDE, le terme sophronique est utilisé pour définir un état de calme, de sérénité et de concentration.

C'est en 1960 que l'on trouve le terme exact de « sophrologie », employé par le neuropsychiatre ALFONSO CAYCEDO, d’origine basque espagnole, né en 1932 à Bogotá Colombie. En 1960 il crée à Madrid, une nouvelle méthode de travail qu'il nomme la fille de la médecine pour étudier la conscience humaine et les moyens d'en faire varier les états et les niveaux.

Utilisant comme principe de base, l'hypnose, la relaxation, le training autogène de SHULTZ*, ALFONSO CAYCEDO met au point une nouvelle méthode plus respectueuse de la personne, tenant compte de la personnalité de chaque individu. Pour affiner son travail il partira plus de deux ans en Orient afin d'étudier le yoga[1] intégral, le TUMMO[2], forme de méditation bouddhique tibétaine, et le zen[3] japonais. Dès son retour il mettra au point la relaxation dynamique.

 

L’étymologie et définition


« Sophrologie »

Le mot « sophrologie » trouve ses origines dans l'association de trois mots grecs :

SOS (sain, équilibré, harmonieux), PHREN (esprit, conscience), LOGIE (étude, discours)

Les racines profondes de chaque mot grec sont :

SOS : C'est l'équilibre des émotions qui permet la sérénité.

PHREN : Veut dire, « le cœur ». Pour les Grecs, le coeur constitue le siège de l'être, c'est le lieu physique de notre conscience, c'est la compréhension de la nature des choses.

LOGOS : Nous donne une jonction avec le mot logique, c'est la perception par l'intellect du réel, c'est la connaissance de l'esprit, pour organiser la nature et agir sur elle. Ce qui permet une approche scientifique du réel. C’est le mode très apprécié pour l'appréhension de la réalité.

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[1] Yoga = « maîtrise de la voie authentique » ou « union avec la nature essentielle » ; désigne la méthode qui permet de parvenir à l’état authentique, immuable.

[2] TUMMO = feu intérieur.

[3] Zen = Voir « Zen Japonais ».